Connaissances par, pour et sur les nouveaux arrivants

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Combiner langue et participation : la dualité dans l'intégration

Le 20 février, OpenEmbassy, Regioplan et BMC ont organisé la session de connaissances en ligne Perspective Integration Participants. La session s'est concentrée sur les expériences des personnes en cours d'intégration, sur la base du deuxième rapport de l'étude pluriannuelle commandée par le ministère des affaires sociales et de l'emploi. Le rapport aborde quatre thèmes principaux que les participants à l'intégration civique eux-mêmes considèrent comme importants : La personnalisation, la fourniture d'informations, la dualité et les migrants familiaux. Dans cet article, nous nous concentrons sur le troisième thème : la dualité - ou la combinaison des cours de langue et de la participation.

Pourquoi une dualité dans l'intégration ?

La loi sur l'intégration civique de 2021 vise une approche intégrée : les personnes qui s'intègrent doivent à la fois apprendre la langue et participer directement. Dans la pratique, cette "dualité de l'intégration civique" s'avère précieuse, mais aussi complexe. Comment les intégrants vivent-ils cette combinaison ? Et dans quelle mesure est-il possible d'apprendre une langue, de travailler ou de faire du bénévolat en même temps ?

L'idée derrière la dualité est claire : en appliquant directement la langue dans la pratique, le processus d'apprentissage s'accélère et le sentiment d'indépendance augmente. En outre, la participation dès le départ contribue à l'intégration, à la confiance en soi et à l'orientation vers le travail. La langue et la participation se renforcent mutuellement si elles sont bien adaptées l'une à l'autre.

Qu'est-ce qui va bien ?

L'étude montre que certaines personnes en cours d'intégration réussissent bien à combiner langue et participation à l'intégration :

  • Certaines municipalités et certains employeurs proposent des parcours où le travail et l'apprentissage de la langue sont harmonisés.
  • Les cours de langue sont parfois axés sur la langue professionnelle ou sur des sujets liés au travail, ce qui accroît l'utilité des cours.
  • Certaines municipalités offrent de bons conseils pour trouver un emploi (bénévole), par exemple sous la forme d'une évaluation des diplômes, de la préparation d'un CV et des coordonnées des possibilités d'emploi (bénévole).

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"Je fais un stage dans une université. C'était une occasion en or : trois jours de stage, deux jours d'école". - participant à la recherche

Que rencontrent les intégrationnistes ?

En même temps, il est difficile pour de nombreuses personnes de combiner travail et langue. L'enquête et la séance d'information ont fait apparaître plusieurs obstacles à la dualité dans l'intégration :

  • Temps et énergie : les personnes qui s'intègrent considèrent qu'il est difficile de travailler (presque) à temps plein et de suivre en plus des cours de langue intensifs. Cette difficulté est d'autant plus grande qu'elle est associée à une famille ou à des problèmes de santé physique ou mentale.
  • Les horaires de cours et de travail ne sont pas compatibles.
  • Les employeurs sont réticents : ils attendent souvent que les personnes qui s'intègrent passent d'abord le niveau de langue avant de leur proposer un emploi.
  • Risque d'abandon : les migrants familiaux, en particulier, signalent que le parcours est parfois trop difficile à maintenir.
  • Règlements d'obstacles : par exemple, la perte du remboursement des frais de voyage dans le cadre d'un travail rémunéré.
  • Le travail volontaire, les cours ou les heures de participation ne sont pas suffisamment liés à l'augmentation des possibilités d'emploi.

"Il est difficile de trouver l'équilibre entre les deux. Je travaille 12 heures chez DHL. À un moment donné, il faut prendre une décision." - homme, 25 ans, originaire de Syrie

Qu'est-ce qui pourrait être mieux ?

La session de connaissances a débattu de recommandations concrètes pour rendre la dualité dans l'intégration civique réalisable :

  • Rendez les cours de langue plus flexibles et compatibles avec les rythmes de travail. Envisagez des cours du soir, des cours en ligne ou des horaires personnalisés.
  • Renforcer l'engagement en faveur des langues dans la pratique. Par exemple, en intégrant la langue professionnelle dans les cours de langue, la formation linguistique professionnelle ou le coaching linguistique sur le lieu de travail.
  • Fournir de bons conseils aux employeurs et aux entreprises d'apprentissage et de travail. Non seulement en matière d'adéquation, mais aussi en expliquant ce qui est faisable pour ceux qui s'intègrent.
  • Évitez les incitations financières qui découragent la participation. Envisagez des indemnités de rétention et le remboursement des frais de déplacement.
  • Encouragez les contacts avec des collègues ou des volontaires néerlandais. C'est en utilisant souvent la langue et en la pratiquant en dehors de la salle de classe que l'on apprend le plus vite.

"Ce dont j'ai besoin, c'est de davantage de compétences linguistiques pour accéder aux emplois/comprendre en ligne, mais aussi pour effectuer le travail lui-même." - homme, 42 ans, Syrie, Z-route

Que pouvons-nous en tirer ?

La dualité est un moteur puissant pour une intégration réussie, mais elle ne fonctionne que si le parcours est réaliste et bien adapté. Cela nécessite une coopération entre les municipalités, les prestataires de services linguistiques, les employeurs et les personnes qui s'intègrent elles-mêmes. Il n'y a pas de solution unique pour tous, mais il existe des points de départ clairs : être flexible, soutenir la combinaison de l'apprentissage et de la pratique, et prendre en compte la réalité des personnes qui s'intègrent.

Session de connaissances en ligne

Vous voulez en savoir plus sur la façon dont les praticiens de l'intégration vivent cette combinaison ? Demandez l'enregistrement de la session de connaissances en ligne et découvrez des exemples inspirants de la vie réelle.

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Sandrine

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