Vous ne devez jamais payer plus que votre capacité de charge", promet DUO sur son site web. Cela semble logique, n'est-ce pas ? Cette promesse s'adresse aux personnes qui doivent rembourser leur dette d'études "normale". Curieusement, la même promesse ne s'applique pas à la dette d'études des nouveaux arrivants qui doivent rembourser leur prêt d'intégration civique.
Financièrement viable ?
Avec une personne intégrée, on parle de DUO. Il est intégré en vertu de l'ancienne loi sur l'intégration et commencera bientôt à rembourser son prêt d'intégration DUO. Il s'inquiète du montant de la mensualité de remboursement de sa dette d'études. S'occuper d'une famille avec deux jeunes enfants peut être financièrement difficile.
L'employé DUO indique comment est calculé le montant du remboursement mensuel de la dette d'études. Il prend en compte
- Le montant de la dette
- La période de remboursement et
- Le taux d'intérêt
Il n'est pas vérifié si ce montant mensuel est financièrement supportable pour la famille.
Demande de "test de portabilité
Le nouvel arrivant doit demander lui-même un "examen des ressources". Il s'agit d'une procédure bureaucratique qui n'est pas connue de toutes les personnes qui se sont installées. En outre, cette demande ne garantit pas que le montant mensuel restera financièrement viable*.
Ainsi, les nouveaux arrivants qui ont des dettes d'études risquent fort de rembourser chaque mois un montant supérieur à ce qui est financièrement juste. Ceci est vrai pour les nouveaux arrivants qui se sont installés sous l'ancienne loi et qui doivent maintenant rembourser leurs emprunts.
Proposition d'amendement législatif
Une modification législative a été proposée pour changer cette situation problématique. Mais même avec la modification proposée, l'inégalité demeure. La promesse "vous n'aurez jamais à payer plus que votre capacité de charge" ne sera maintenue que pour les personnes qui remboursent des dettes d'études "normales".
Nouveaux arrivants dans le domaine de la dette d'études ? Vous pouvez contribuer au changement.
Répondre même avant le 29 juin sur le changement de loi.
Le montant mensuel s'avère trop élevé ? Il sera alors réduit. Chaque année, un nouveau test est alors automatiquement effectué pour vérifier si une réduction est justifiée. Si la réduction n'est plus justifiée, la révision annuelle s'arrête. Il n'y aura plus d'examen automatique pour déterminer si une réduction est justifiée à l'avenir.
Si le montant du remboursement mensuel ne s'avère pas trop élevé, rien ne changera.
Dans les deux cas : si les revenus changent à l'avenir. Dans ce cas, le contribuable devra lui-même introduire une nouvelle demande de contrôle de capacité.
Comment avoir un impact ?
Réagissez à la proposition d'amendement législatif !
L'amendement du projet de loi (voir 4.Test de capacité de charge d'office) propose de Effectuer un test de capacité de charge automatique au début du processus de remboursement. C'est un progrès, mais ce n'est pas suffisant. Nous proposons donc les deux points suivants pour l'étude de la dette des nouveaux arrivants:
1) Le test de capacité de charge doit être effectué par défaut chaque année.
C'est le cas pour les personnes qui remboursent une dette d'études "normale". Il devrait en être de même pour les débiteurs d'une dette d'intégration. L'amendement à la loi propose un examen des ressources uniquement au début du processus de remboursement. Ainsi, un montant de remboursement mensuel (souhaitable) est d'abord fixé en tenant compte :
- Le montant de la dette
- La période de remboursement
- Le taux d'intérêt
Un test de capacité de charge est alors automatiquement effectué.
Deux situations sont alors possibles :
1) Le montant mensuel (préalablement déterminé) s'avère-t-il trop élevé ?
Il sera alors réduit. Chaque année, le bien-fondé de la réduction est alors automatiquement réévalué. Si la réduction n'est plus justifiée, le test annuel s'arrête. Un nouveau test de capacité ne sera effectué que si le demandeur de remboursement en fait à nouveau la demande.
2) Le montant mensuel (précédemment déterminé) ne s'avère PAS trop élevé ? Dans ce cas, la situation reste inchangée. Un nouvel examen des ressources ne sera pas effectué automatiquement. Dans ce cas également, le débiteur devra demander lui-même un nouvel examen des ressources si les revenus de la personne changent.
Comme le test de la capacité à payer n'est pas automatiquement répété chaque année, le risque demeure que les nouveaux arrivants paient plus qu'il n'est financièrement juste.
Point focal pour l'information sur la loi
2) Des informations plus accessibles sur le calcul de la capacité de charge et le montant de l'allocation mensuelle.
Les informations à ce sujet sur inburgeren.nl sont limitées. Il n'existe pas non plus d'outil de calcul permettant d'estimer soi-même le montant mensuel. Cet outil de calcul existe pour les personnes ayant une dette d'études "normale".
Nous demandons aux agences de mise en œuvre d'informer activement et facilement les gens sur leurs options de remboursement et leurs droits. Cela nécessite une approche active et réfléchie.